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Les années se suivent et les difficultés des agriculteurs à pouvoir faire leur métier en toute quiétude ne baissent malheureusement pas.
Comment peut-on contempler autant de productions différentes sur notre secteur et surtout en profiter sans se soucier des problématiques que peuvent rencontrer nos producteurs. En effet ce n'est pas d'aujourd'hui que le métier devient compliqué, mais la vocation de ce métier doit être d'une sacré volonté et de conviction d'utilité pour la population.
Sans vouloir se répéter d'année en année, comment peut-on produire des fruits et à très court terme de la vigne quand on nous enlève des produits de protection pour les cultures contres les attaques des différents insectes. Que feraient les humains sans antibiotiques contre les infections. Comment peut-on récolter les fruits ou la vendange quand il est compliqué de trouver de la main d'oeuvre, sans avoir peur d'un contrôle, sans parler de la complexité du logement saisonnier.
Comment fait-on pour sauvegarder des cultures pour les animaux lors d'une canicule si on nous empêche d'avoir accès à l'eau, gérée pourtant intelligemment. Comment est-il possible d'avoir le temps de communiquer sur nos pratiques quand les emplois du temps dépassent très souvent sur le temps de vie de famille.
Comment accepter que certaines personnes se permettent de s'occuper de l'agriculture, juste par leur lecture des réseaux sociaux. Est-ce que le syndicat agricole s'occupe de savoir si le niveau d'étude pour être dentiste est suffisant ou si le nombre d'années d'école doit être augmenter pour faire nourrice ?
Toutes ces questions pèsent beaucoup pour nous, agriculteurs. Il est nécessaire de faire constater la tension que peuvent vivre ces personnes qui sont le maillon essentiel de notre territoire.
Cette année écoulée a vue de la détresse chez plusieurs agriculteurs que ce soit de l'usure mentale dû aux pressions des contrôles et de la vision de certains comme des malveillants, la détresse de tout perdre en une nuit par un incendie. Et pourtant, un agriculteur ne plie toujours qu'un seul genou car ses collègues sont là pour l'aider à se remettre debout. Un agriculteur reste finalement debout car sa première mission, c'est de nourrir la population et il en est fier, comme vous devez être fier de vos agriculteurs.